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ski canada
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sur une planche, ou deux, et partager ses aventures avec d’autres passionnés dans votre repère d’après-ski préféré. Big White est le terrain de jeu idéal pour cette quête hautement technique.
À LA SATISFACTION ULTIME DE LA GLISSE
SKI, REDÉFINIE
L’ÂME DU
Des flocons blancs valsent devant les phares de ma voiture. Les pneus crissent sur la neige froide. C’est le genre d’accueil que j’aime – l’éclat de la neige qui tombe et un ciel nocturne plein de promesses.
Je n’ai skié à Big White que deux fois auparavant – clairement pas assez. La première fois, c’était en tant que membre d’une équipe de ski alpin en visite. J’étais un ado, défonceur de portes, au mieux médiocre, dans une équipe peu performante, mais qui aimait s’amuser. Ça fait des lustres, mais je me souviens encore clairement avoir navigué sur un parcours de slalom en pleine soupe aux pois, comme un navire ballotté par la tempête. Je me suis frayé un chemin dans la poudreuse pour finir en milieu de peloton, comme d’habitude. Puis il était temps que le vrai plaisir commence. Après avoir dit au revoir à l’entraîneur, je suis parti avec quelques coéquipiers explorer le vaste terrain de Big White pour le reste de l’après-midi.
La deuxième fois, c’était il y a dix ans, lors d’un voyage de « gars ». Évidemment, nous avons vite franchi la porte d’un lieu culte à Big White, le Snowshoe Sam’s. Des pichets de bière blonde étaient généreusement étalés sur des tables usées et l’endroit était coloré d’accents outre-Atlantique. Il y régnait définitivement une aura de jeunesse et d’hormones. Ironie involontaire, un film de ski jouait sur un grand écran au-dessus de la table de billard, la plupart du temps ignoré; c’était une parodie de l’intemporel après-ski que nous vivions en temps réel chez Snowshoe Sam.
BIG WHITE SKI RESORT, C, -B.
égoïstement en mission solo. C’est aussi l’occasion de renouer avec Big White, aimant sous-estimé qui attire une poudreuse comparable à celle de l’Utah, niché dans la chaîne Beaverdell, à l’est de Kelowna, au cœur de la vallée de l’Okanagan, en Colombie-Britannique. Donc, j’esquive le bar et m’installe au Stonebridge Lodge pour me coucher tôt.
Le lendemain matin, je me réveille avec une main parfaite au poker du ski – un ciel bleu profond au-dessus de la tête et 15 cm de poudreuse fraîche sous les pieds. Je me dirige rapidement vers le Black Forest Express, enchaînant les descentes sur des pistes bleues impeccablement entretenues et recouvertes d’une neige fraîche, si légère qu’un ski de slalom raide et étroit suffirait. Des nuages de cristaux tourbillonnent derrière moi à mesure que mes carres découpent le tapis; c’est ça la sensation de skier la poudreuse.
Mes souvenirs de Big White sont flous, alors je suis mon intuition et préfère ne pas sortir des sentiers battus. L’instinct me guide. Un panneau avec un diamant noir accroché à un arbre m’attire du débarcadère Black Forest vers les Easter Chutes. Un passage étroit entre des fantômes de neige, que les chasseurs de poudreuse de la première remontée n’ont pas découvert, éveille ma curiosité. Une brève section plongeant à 40 degrés se transforme rapidement en pente douce. Quelques minutes plus tard, je me retrouve dans Cougar Alley, une toile blanche marquée de quelques signatures solitaires. Je laisse la mienne avant d’aller explorer ailleurs.
a
7,5
MÈTRES DE NEIGE PAR AN
1119
HECTARES SKIABLES
vec une décennie de plus maintenant, je suis beaucoup plus attaché à mes. précieuses journées de ski, et pas mal moins attiré par les soirées tardives consacrées à la bière et au billard. Comme mon épouse et mes enfants sont à la maison, pris par la routine de l’école et des sorties, je suis
étant peu nombreux, je me déplace sur la montagne avec facilité. Un bref coup d’œil sur le plus gros massif de Big White ne révèle qu’une douzaine d’autres skieurs qui m’ont devancé pour le régal. Du haut de la Cliff Chair, non débrayable, je dévale des sections de falaises pour rejoindre la double noire Pegasus, recouverte de la neige légère de la nuit dernière. Je m’attarde à la Cliff Chair pour quelques descentes, puis décide de passer à autre chose.
Une crête douce et amusante m’emmène du sommet qui culmine à 2 300 mètres jusqu’à la Falcon Chair. C’est dans ces sous-bois éponymes que le jeune Ian Deans s’est fait les dents, bien avant de devenir champion olympique de ski cross et de monter sur le podium plusieurs fois en Coupe du monde et à la Coupe d’Europe. Bien qu’il vive désormais à Seattle, sa passion pour Big White reste vive.
« Beaucoup de gens pensent que Big White n’a que des pistes bleues », me dit Deans. « Big White est l’endroit où je vais pour déstresser et me reconnecter à ce j’aime le plus dans le ski. Et la neige est indéniablement de classe mondiale. »
Cette montagne offre définitivement plus que des pistes bleues. En remontant Falcon Chair, j’arpente le terrain de jeu dont Deans m’a parlé au téléphone, son excitation étant palpable et ses descriptions si vivantes que j’ai imaginé quelque chose qui ressemble plus ou moins à ce qui se trouve devant moi maintenant : une pente raide, des ravins et des versants, le tout parsemé de falaises et d’arbres rabougris. Des nuages cotonneux se sont installés au-dessus de la montagne, mais quelques rayons de soleil obstinés percent les nuages d’une lumière claire et nette. Je m’arrête pour admirer les montagnes Monashee qui scintillent au nord, puis je glisse dans la demi-lune naturelle au sommet de Grizzly. Je trace des courbes paresseuses d’un mur à l’autre avant de franchir la bordure pour rejoindre une pente en entonnoir parsemée de bosses molles et indulgentes.
C’est le milieu de la semaine et la montagne offre un terrain vierge en abondance. Les Falcon Glades sont un terrain de jeu privé et je me sens comme un enfant qui a eu un laissez-passer pour le village de Noël avec, en prime, une visite privée avec le Père Noël. Je savoure ce flow de ski alpin en solitaire, peut-être un peu trop. Par moments, au cours de cette délicieuse matinée de ski, j’oublie complètement que j’ai d’autres responsabilités.
Un coup d’œil à mon téléphone. Il n’est pas encore 11 heures et je sens déjà que ça brûle. Il est temps de se lancer du sommet à la base, d’une traite, pour que ça fasse vraiment mal. De la Falcon, je me dirige vers l’Easy Out jusqu’à l’Alpine T-Bar (le T-bar occupe une place à part dans mon cœur; partout où je vais, je le cherche). Ce vestige du vieux Big White m’attire vers le sommet. À mesure que les nuages s’épaississent, chargés de nouvelle neige promise plus tard dans la journée, la lumière devient plus laiteuse et diffuse. Je sors une carte froissée de ma poche pour planifier ma descente des plus que respectables 820 mètres de dénivelé de la station.
Je tricote dans les pistes bleues qui me mènent à un piste verte appelée Ogo-Slow qui, elle, se faufile jusqu’au lac Gem. Je regarde par-dessus mon épaule, parce que je descends plutôt vite sur Ogo-Slow. Cinq minutes plus tard, je glisse jusqu’à la base où je m’arrête à côté d’un bâtiment qui dégage un parfum de pâtisserie et de friture, l’antidote parfait pour mes cuisses déjà brûlées. Oubliez les repas santé, je vais prendre non pas une, mais deux queues de castor. Après tout, pour ces quelques magnifiques journées de ski en solo à Big White, je n’ai de comptes à rendre qu’à moi-même.
e tonnerre et le fracas des activités de contrôle des avalanches du matin ont cessé, ce qui signifie que la Cliff Chair est ouverte. Je quitte la Bullet Chair pour les sous-bois pentus et clairsemés de Camel’s Back, qui descendent dans le bowl. C’est le moment parfait – les amateurs de glisse
l
À NE PAS MANQUER
Si vous voulez vraiment sortir de votre zone de confort, prenez la télécabine Lara, glissez jusqu’au parc d’aventure de Happy Valley et plantez des piolets dans la tour de glace de 18 mètres.
RACONTÉ PAR ANDREW FINDLAY
DoRMIR
Le Towering Pines propose des suites de luxe sur trois étages, chacune dotée d’un spa extérieur privé avec vue sur les montagnes. Il est à deux pas du Bullet Express et de la télécabine Lara.
MaNAGER
Installez-vous sur un tabouret du Moose Lounge, situé dans le Happy Valley Day Lodge, pour siroter un cocktail et peut-être remporter un prix au bingo et aux jeux-questionnaire hebdomadaires, ou bien pour écouter de la musique en direct tous les jours dès 16 h. Le menu comprend des tacos de poisson croustillants, des burgers de bœuf nourri à l’herbe et d’autres classiques, ainsi que des plats à base de plantes comme le bol de céréales céto et le tofu épicé au cari.
APRèS
Ne résistez pas. Déchaussez vos skis à la fin de la journée et rendez-vous chez Snowshoe Sam’s, la destination par excellence pour l’après-ski. Avec 24 bières en fût, cette institution de Big White offre des boissons, des hamburgers et du plaisir depuis 40 ans.
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RACONTÉ PAR ANDREW FINDLAY
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