«
Cette exposition n’a pas été la seule à avoir présenté des œuvres de la collection de la TD au début des années 1970.
Cinq pièces de la collection de la TD ont été prêtées à l’exposition « Sculpture of the Inuit: Masterworks of the Canadian Arctic », qui a été inaugurée à Vancouver en 1971 et a fait une tournée à Paris, à Copenhague, à Londres, à Moscou, à Leningrad et à Philadelphie, pour prendre fin à Ottawa en 1973.
La collection de la TD, dont le « port d’attache » se trouve au siège social de la TD au centre-ville de Toronto, a fait l’objet d’une poignée d’expositions plus modestes au cours des années 1980 et 1990.
La collection d’art de communautés inuites de la TD a toujours eu une grande importance non seulement pour la TD, mais aussi pour le public et les artistes. En acquérant et en exposant ces œuvres d’art, la TD a contribué à sensibiliser le public et à lui faire apprécier les artistes des communautés autochtones, ce qui a aidé ces artistes à obtenir encore plus de reconnaissance quant à l’importance de leur travail et à tisser des liens importants.
Transporter tous ces objets de Toronto à San Francisco n’a pas été une mince affaire; il a fallu préparer et expédier les pièces avec beaucoup de soin pour qu’elles arrivent à destination saines et sauves.
au printemps 1973, des centaines de milliers de visiteurs ont afflué au prestigieux M.H. de Young Memorial Museum (aujourd’hui le De Young Museum) de San Francisco pour admirer la collection. La TD a fait en sorte que l’exposition soit gratuite afin que le public y ait accès facilement.
Pour de nombreux visiteurs, c’était probablement la première fois qu’ils pouvaient admirer des œuvres d’art de communautés inuites.
« À la TD, l’art est un outil qui permet de créer un impact social », déclare Stuart Keeler, conservateur d’art principal de la TD.
« Durant les années 1970, les droits des femmes et des homosexuels ainsi que les mouvements pour les droits des autochtones et l’environnement ont connu un essor grâce à un éveil artistique et culturel qui a permis de voir et d’expérimenter le monde. »
Pendant huit semaines
M. H. de Young Memorial Museum, San Francisco, California, USA, Circa. 1970
le duo a sélectionné 108 sculptures et 128 gravures pour être envoyées à San Francisco. Et ces œuvres ont ébloui le public.
Après mûre réflexion...
La TD a traité ces objets comme de véritables œuvres d’art...
...à une époque où beaucoup d’institutions considéraient ces pièces seulement comme des curiosités anthropologiques que l’on devait simplement comparer, mesurer et collectionner de manière encyclopédique », explique Amy Korczynski, archiviste et gestionnaire du patrimoine d’entreprise de la TD.
Depuis, la collection d’art inuit de la TD s’est enrichie d’œuvres d’artistes issus de nombreuses communautés autochtones. Ces œuvres ont trouvé un domicile permanent à la Galerie d’art autochtone de la TD – une galerie d’art gratuite pour le public située dans la Tour TD Sud au centre-ville de Toronto.
On peut les admirer dans l’ensemble du territoire nord-américain de la Banque, y compris dans les succursales de détail et les bureaux.
Il est également à noter que la collection joue un rôle important dans la façon dont la TD aborde la réconciliation.
importantes parmi les clients, les collègues et les communautés.
« La TD travaille et collabore depuis longtemps avec les peuples, les organisations, les entreprises et les collectivités autochtones, et nous reconnaissons qu’il y a encore du travail à faire dans notre cheminement collectif vers la vérité et la réconciliation, déclare Doris Bear, vice-présidente, Services bancaires aux Autochtones du Groupe Banque TD.
Alors que nous nous efforçons d’assurer aux peuples autochtones un accès équitable aux occasions de financement, d’emploi, de formation et d’éducation, la collection d’art autochtone de la TD continue d’être un catalyseur important pour amorcer des conversations sur les défis uniques et les obstacles systémiques auxquels font face de nombreux peuples et communautés autochtones – et pour célébrer l’histoire, la culture, les traditions et les récits des communautés autochtones. »
Visite d'un studio d'artiste
Jason Baerg
Par une journée grise et pluvieuse de novembre 2023, l’équipe d’Actualités TD s’est rendue dans l’est de Toronto pour visiter l’atelier de l’artiste Jason Baerg, situé dans un immeuble de taille moyenne que rien ne distingue des bâtiments voisins.
Le lieu de travail de l’artiste est vaste et ressemble à un entrepôt. Les murs sont remplis d’œuvres d’art aux couleurs vives, certaines achevées et d’autres en cours de réalisation. Les nuances de rouge sont prédominantes : un contraste bienvenu avec le gris du ciel que l’on aperçoit par les fenêtres de l’atelier.
« Pour le moment, j’explore les enseignements de la roue de la médecine, explique Jason Baerg, artiste multidisciplinaire établi à Toronto, professeur à l’OCAD University et membre de la nation métisse de l’Ontario, à propos du travail qu’il réalise dans son studio.
Dans la roue de la médecine, nous commençons à l’est, là où le soleil se lève et où la cérémonie commence; cela est associé à la couleur jaune... c’est l’élément sur lequel je me suis concentré l’année dernière. En 2022, tout dans mon studio honorait l’élément du feu. En 2023, nous abordons la couleur rouge dans le sud et honorons le métal ».
Jason Baerg, dont le travail porte sur la peinture, la vidéo et la création de mode, possède une œuvre dans la collection d’art TD, un jalon important de sa carrière qui n’a pas pris fin au moment où l’équipe d’Art TD a acquis l’une de ses œuvres. En fait, l’ajout de cette pièce à la collection de la TD a mené à une relation continue avec la Banque.
Ce lien a permis à Jason Baerg de se perfectionner sur le plan professionnel, notamment en participant à des panels lors d’expositions artistiques de premier plan. Ses étudiants ont profité de l’inclusion de son œuvre à la collection, et ont même eu droit à une visite des coulisses de la collection de la TD.
Mais ce qui est peut-être le plus important, c’est qu’il sait que ses œuvres sont vues.
Stuart Keeler, conservateur d’art principal à la TD, a décidé d’exposer les œuvres de Jason Baerg à Saskatoon, ville où l’artiste a de la famille. Cette décision s’inscrit dans la stratégie et l’engagement de la collection de placer judicieusement des œuvres d’artistes de la communauté autochtone provenant de territoires ancestraux, en signe de respect et de gratitude à l’égard des appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation.
« C’est formidable que les membres de ma famille puissent voir ces œuvres. Je pense que c’est un geste très important, qui a été fait de manière réfléchie », explique M. Baerg.
Il dit que la TD ne se limite à la simple acquisition d’œuvres d’art; elle prend l’engagement de protéger et prendre de soin des pièces qu’elle acquiert. Cet engagement de la Banque lui procure une certaine tranquillité d’esprit; si son œuvre est endommagée, il sait qu’elle sera réparée.
Il est reconnaissant que son travail soit partagé et diffusé au sein de sa communauté ce qui, selon lui, peut avoir des répercussions réelles, parce qu’il est important pour les peuples autochtones de voir de l’art contemporain de leur communauté dans les lieux qu’ils fréquentent.
De retour dans son studio avec Actualités TD, Jason Baerg passe naturellement du statut d’artiste à celui de professeur d’art en demandant aux membres de l’équipe de la TD d’interpréter l’une de ses nouvelles peintures à grande échelle. L’artiste se montre bienveillant à notre égard, insistant sur le fait qu’il n’y a pas de mauvaises réponses, mais seulement un point de départ pour la discussion, tout comme les œuvres d’art de la collection de la TD.
En 2024, il se concentrera sur l’eau et la couleur bleue.
L’artiste apprécie le fait que son lien avec la TD n’a pas pris fin avec l’acquisition de son œuvre d’art.
L’appel à l’action 92 du rapport final de la Commission de vérité et de réconciliation demande en particulier aux entreprises canadiennes « d’adopter la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones en tant que cadre de réconciliation et d’appliquer les normes et les principes qui s’y rattachent dans le cadre des politiques organisationnelles et des principales activités opérationnelles touchant les peuples autochtones, leurs terres et leurs ressources. »
L’esprit de la collection d’art autochtone de la TD vise à susciter une réflexion approfondie et des conversations importantes parmi les clients, les collègues et les communautés.
« La TD travaille et collabore depuis longtemps avec les peuples, les organisations, les entreprises et les collectivités autochtones, et nous reconnaissons qu’il y a encore du travail à faire dans notre cheminement collectif vers la vérité et la réconciliation, déclare Doris Bear, vice-présidente, Services bancaires aux Autochtones du Groupe Banque TD.
Alors que nous nous efforçons d’assurer aux peuples autochtones un accès équitable aux occasions de financement, d’emploi, de formation et d’éducation, la collection d’art autochtone de la TD continue d’être un catalyseur important pour amorcer des conversations sur les défis uniques et les obstacles systémiques auxquels font face de nombreux peuples et communautés autochtones – et pour célébrer l’histoire, la culture, les traditions et les récits des communautés autochtones. »
Une histoire de près de 60 ans
Après la fusion de la Banque de Toronto et de la Banque Dominion du Canada en 1955, qui a mené à la création de la Banque Toronto-Dominion puis à l’organisation que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Groupe Banque TD, la TD était un joueur plutôt modeste dans le secteur des services financiers au Canada.
Selon l’archiviste Amy Korczynski, dont les recherches soutiennent la stratégie de conservation de la collection de la TD, la Banque essayait à l’époque de se faire connaître. Elle a donc cherché à sortir des sentiers battus dans son approche de l’art et de l’architecture.
L’exemple le plus flagrant en matière d’architecture est le Centre Toronto-Dominion, qui s’est développé pour devenir un complexe comprenant six gratte-ciel dans le centre-ville de Toronto et qui sert de siège social mondial à la TD. Le Centre, qui comprend la Tour Banque TD, a été conçu par l’architecte de renommée internationale Ludwig Mies van der Rohe, et est considéré comme l’un des plus beaux exemples d’architecture moderniste au monde.
De plus, lorsqu’elle a été achevée en 1967, la tour de La Banque Toronto-Dominion (maintenant la Tour Banque TD) était le plus haut bâtiment du Canada. La galerie d’observation du 55e étage, aujourd’hui fermée, est devenue une destination touristique où les visiteurs pouvaient admirer des panoramas urbains exceptionnels.
À la même époque, les institutions financières, dont la TD, cherchaient à offrir des cadeaux au public pour le 100e anniversaire du Canada en 1967, célébration qui devait durer un an. Ainsi, des événements spéciaux et des activités communautaires ont été organisés dans tout le Canada, notamment des expositions qui présentaient des œuvres d’art et des artéfacts.
« Il y avait vraiment beaucoup de cérémonies et d’actions philanthropiques », précise Amy Korczynski.
« Le gouvernement et l’industrie cherchaient tous deux des moyens d’apporter quelque chose d’unique et de caractéristique. La TD devait s’engager sur une voie qui ferait en sorte que sa contribution soit typiquement canadienne, qu’elle soit ressentie comme telle et que son héritage s’inscrive dans la durée. »
La Banque a opté pour l’art, en particulier l’art des communautés inuites, un projet qui a profondément touché l’ancien chef de la direction de la TD, Allan Lambert. Elle souhaitait réaliser un projet du centenaire qui ne rende pas seulement hommage au passé du Canada, mais qui soit aussi tourné vers l’avenir.
Allan Lambert a commencé à travailler à la Banque de Toronto alors qu’il était adolescent. Après avoir servi dans la Marine royale canadienne pendant la Deuxième Guerre mondiale, il a accepté le poste de directeur de la succursale de Yellowknife à la Banque de Toronto.
À l’époque, la succursale occupait une pièce dans une grande cabane en bois rond, avec un coffre-fort caché derrière un four en fer forgé. M. Lambert vivait dans la pièce située à l’arrière de la cabane. C’est pendant son séjour à Yellowknife qu’il a noué des liens avec les membres de la communauté et est tombé amoureux des paysages du nord du Canada, une passion qui demeurera pendant le reste de sa carrière.
Même après son retour à Toronto, M. Lambert a été profondément marqué par son séjour près de l’Arctique. Il était d’avis que les habitants du Sud ne comprenaient pas ceux du Nord, ni le potentiel du paysage nordique pour nourrir et inspirer les Canadiens au cours du siècle à venir.
« Il a également constaté l’absence d’une collection canadienne d’œuvres d’art provenant des communautés inuites, et il a vu que le don de la TD aux Canadiens pour le 100e anniversaire du Canada pourrait combler cette lacune et constituer un héritage permanent – un investissement culturel qui durera pendant des générations », mentionne Mme Korczynski.
Tout au long des années 1960 et 1970, la collection d’objets d’art autochtone de la Banque s’est enrichie et a fait l’objet de tournées. Pour rendre la collection accessible à un public plus large, des expositions temporaires ont été organisées et envoyées dans les succursales de la Banque pour des événements spéciaux, comme les inaugurations. Des objets ont également été prêtés à des organisations à but non lucratif, à des musées et à des galeries.
La collection d’art inuit TD a été réinaugurée officiellement sous le nom de Galerie d’art autochtone TD en 2019 afin de refléter les œuvres d’art de la collection de la TDprovenant des diverses communautés inuites et autochtones du Canada.
Dans sa déclaration à titre de conservateur de la galerie, M. Keeler, conservateur principal de la Banque, écrivait ceci : « Il s’agit de bien plus qu’un simple changement de nom. En effet, ce nouveau nom symbolise la croissance de la collection comme telle, de même que le résultat de nos efforts pour que, par l’intermédiaire de La promesse TD Prêts à agir, nous puissions donner plus de place que jamais aux voix des arts, qu’elles soient sous-représentées ou issues de la diversité. Rien ne saurait nous inspirer davantage à Art TD que des conversations actuelles et opportunes axées sur la vérité et la réconciliation, la diversité et l’équité, qui nous permettent de nous rapprocher d’un avenir plus inclusif. »
M. Keeler et son équipe donnent vie à cette mission lorsqu’ils travaillent avec des artistes de communautés autochtones, surtout lorsqu’ils recherchent des artistes d’une communauté autochtone canadienne ou américaine en particulier. Souvent, il faut des années pour nouer des liens avec un artiste avant que la TD ne fasse l’acquisition d’un élément de son œuvre. L’objectif, selon le conservateur, est que l’œuvre d’art contribue à susciter des conversations parmi ceux qui la regardent.
« Nous tentons de nous assurer que les artistes comprennent notre stratégie, qu’ils y adhèrent et la soutiennent, et qu’ils comprennent que nous n’utilisons pas leurs œuvres à titre symbolique. Au contraire, ils savent que notre équipe utilisera les œuvres d’art comme un élément d’engagement et pour ouvrir le dialogue », déclare M. Keeler.
Par exemple, lors de la sélection des œuvres d’art pour le One Vanderbilt à Manhattan, le site du bureau phare de la TD aux États-Unis, le conservateur a mis cinq ans pour trouver une œuvre d’un artiste Lenape à exposer dans l’édifice. M. Keeler cherchait particulièrement une œuvre d’un artiste de la communauté Lepane parce que l’histoire de ce peuple avait un lien avec l’emplacement du bureau phare de la Banque à Manhattan.
Dans les années 1700, le peuple Lenape a été déplacé de son territoire traditionnel, Lenapehoking, une vaste étendue de terre sur la côte Est des États-Unis qui comprend l’actuelle ville de New York.
Finalement, M. Keeler a tissé un lien avec Vanessa Dion Fletcher, une artiste neuroatypique provenant des communautés Lepane et Potawatomi établie à Toronto.
« Lorsque mon collègue a annoncé à Mme Fletcher que nous allions installer son œuvre sur le territoire traditionnel des Lenape, elle en a vraiment été émue, car elle avait l’impression qu’elle redonnait à la communauté », conclut M. Keeler.
En 1985, la collection a trouvé un emplacement permanent dans le hall et la mezzanine de la Tour IBM, aujourd’hui connue sous le nom de Tour TD Sud, sise au 79 Wellington St. W à Toronto.
Donner
vie á une technique ancienne
Vanessa Dion Fletcher
Lorsqu’Actualités TD a visité le studio de Mme Dion Fletcher, celle-ci revenait du Brésil où elle faisait partie d’une délégation d’artistes canadiens invités au musée d’art de Sao Paolo dans le cadre d’une exposition intitulée « Indigenous Histories ».
Une de ses œuvres a été incluse dans l’exposition, qui présentait le travail d’artistes de communautés autochtones d’Amérique du Nord et du Sud, d’Océanie et de Scandinavie.
De retour dans son studio de l’ouest de Toronto, elle en a fait faire le tour à l’équipe d’Actualités TD et a donné de l’information sur son travail artistique. Vanessa Dion Fletcher est une artiste multidisciplinaire qui crée des performances, des vidéos et des œuvres textiles, ainsi que des sculptures et des installations.
« J’aime utiliser mes mains et mon corps pour m’exprimer et partager mes idées », dit-elle.
Dernièrement, elle a utilisé des aiguilles de porc-épic dans son travail. Lorsqu’elle était plus jeune, elle n’a pas vu beaucoup d’aiguilles de porc-épic hors des musées, et ce n’est pas quelque chose qu’elle a appris dans sa formation à l’école des beaux-arts. Elle a commencé à s’en servir plus tard, alors qu’elle réfléchissait à sa propre communauté et à l’histoire de sa famille.
« Les aiguilles de porc-épic sont utilisées par les peuples autochtones de l’île de la Tortue (l’Amérique du Nord), depuis des centaines, voire des milliers d’années », explique Mme Dion Fletcher.
Ce sentiment d’appartenance à son histoire est important pour elle. C’est l’une des raisons pour lesquelles elle est heureuse que ses œuvres fassent partie de la collection d’Art TD; elles sont exposées à New York, sur le territoire traditionnel des Lenape. « Une petite partie de moi-même et de ma famille existe dans ce lieu », précise l’artiste.
Bien qu’elle ait d’abord hésité à ce que ses œuvres fassent partie d’une collection d’entreprise, elle est finalement satisfaite que son œuvre ait trouvé un lieu d’accueil qui revêt une grande importance pour elle et sa famille. Elle sait également que la TD prendra soin de son œuvre.
« Il est important que mon travail soit montré et exposé, poursuit-elle. Je ne le fais pas seulement pour moi. »
En 2024, les collègues de la TD ont commencé à emménager à TD Terrace au 160 Front St., et l’équipe d’Art TD est en train d’orner les 32 étages de l’immeuble d’œuvres d’art et d’éléments d’archives, incluant une expérience muséale immersive dans la succursale publique au niveau de la rue.
Il s’agit notamment d’œuvres d’artistes de communautés autochtones, dont une commande importante pour un lieu marquant dans l’édifice – un espace que M. Keeler a nommé le « nouveau 54e étage », en raison de son importance visuelle et architecturale. (Le 54e étage de la Tour Banque TD est un espace moderne préservé du milieu du siècle qui abrite une collection d’art canadien en rotation.)
Tout comme la mission de la collection a évolué depuis ses débuts à la fin des années 1960, M. Keeler et son équipe continuent de la conserver pour un nouveau siècle. L’objectif n’est plus de faire voyager la collection dans des endroits éloignés, comme San Francisco. Il s’agit maintenant de donner une voix aux communautés autochtones par l’entremise de leurs artistes, d’entamer des dialogues et de contribuer aux conversations importantes qui se déroulent d’un océan à l’autre, alors que le Canada se tourne vers la réconciliation.
« Les principes de vérité et de réconciliation nous incitent à la réflexion et à l’apprentissage permanent, précise M. Keeler en terminant. La collection de la TD est en soi une représentation d’une époque et un outil d’impact social, mais c’est aussi un outil d’apprentissage pour les gens de notre époque, et pour la prochaine génération. »
La collection d’art autochtone de la TD continue de s’enrichir, surtout maintenant que la Banque s’installe dans l’un de ses projets immobiliers les plus ambitieux.
Chacun des objets a dû être enregistré et catalogué, et bon nombre d’entre eux ont été réparés et restaurés afin qu’ils soient en parfait état pour leur moment de gloire.
Chacun des objets a dû être enregistré et catalogué pour l’exposition, et bon nombre d’entre eux ont d’abord été réparés et restaurés avant leur arrivée, afin qu’ils soient en parfait état pour leur moment de gloire.
La TD a traité ces objets comme de véritables œuvres d’art...