La décarbonisation du réseau électrique canadien est une priorité dans la lutte contre les changements climatiques qui va nécessiter des investissements importants. Malgré les tendances positives constatées en matière de coûts des énergies renouvelables au cours de la dernière décennie, la décarbonisation devrait entraîner une hausse des coûts d’électricité pour les consommateurs.
Real estate values have not contributed to a widening in wealth inequality. If anything, rising homeownership among the lowest wealth Canadians has helped to lean against it. To top it off, those driving the increase in homeownership at the bottom are young Canadians between the ages of 25 and 34 – the demographic that the public discourse would suggest is being priced out.
Le stockage d’énergie et le développement d’une infrastructure de réseau robuste contribuent à la mise en place d’un réseau carboneutre, et d’autres investissements sont nécessaires. L’écologisation du réseau d’ici 2035 pourrait faire augmenter les coûts de production d’environ 20 % en Ontario et 60 % en Alberta d’ici 2035, ce qui s’ajouterait à la hausse d’environ 15 % à 20 % déjà anticipée sans l’objectif de carboneutralité du réseau.
Les mesures mises en place par le gouvernement fédéral, comme les crédits d’impôt pour les technologies propres et le soutien financier pour les infrastructures du réseau, pourraient contribuer à ralentir la croissance des coûts. Des mesures non financières, comme la simplification du processus d’émission de permis pour les projets d’infrastructure, pourraient également être avantageuses.
Le coût des réductions et les coûts connexes pourraient également augmenter si la croissance des ressources variables est plus rapide que le développement de l’infrastructure du réseau et des actifs de stockage. Les réductions relatives aux énergies renouvelables représentent aussi une occasion manquée de diminuer les émissions, car ces énergies pourraient remplacer les combustibles fossiles.
The Thread
Les coûts des technologies d’énergie renouvelable sont beaucoup plus concurrentiels qu’ils ne l’étaient, en particulier pour la production d’énergies solaire photovoltaïque et éolienne. Cela signifie que ces technologies peuvent livrer concurrence aux producteurs de combustibles fossiles sans incitatifs coûteux.
La demande d’électricité pourrait augmenter de 85 % d’ici 2050 en raison de l’électrification des secteurs d’utilisation finale comme les transports. En plus de la décarbonisation de la production actuelle, l’offre d’électricité à faibles émissions de carbone doit augmenter pour soutenir la croissance prévue de la demande.
Les gouvernements peuvent compenser les coûts pour les ménages à faible revenu en renforçant les programmes qui subventionnent le prix de l’électricité et qui favorisent l’adoption d’équipement électrique et écoénergétique. Avec le temps, les coûts d’électricité seront compensés par une réduction des dépenses en combustibles fossiles.
Parmi les autres mesures qui peuvent aider à limiter les coûts, mentionnons une meilleure planification et la modernisation de l’infrastructure du réseau, ainsi que l’acquisition de nouvelles technologies de production et de stockage au moyen d’adjudication sur offres concurrentes. On pourrait ainsi maintenir les coûts globaux du réseau à un niveau faible à long terme.
Les coûts de la décarbonisation ne devraient pas dissuader la prise de mesures ambitieuses pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le statu quo serait pire, car l’absence d’efforts de réduction significatifs à l’échelle mondiale entraînerait l’accélération des changements climatiques et des effets socioéconomiques dévastateurs.