meilleur
bar à vin
Avant, un bar à vin, c’était simple : un patron à moustache, une collection d’étiquettes en lettres gothiques, une planche de charcuterie, et le tour était joué. Mais au tournant du millénaire, ces lieux se sont transformés en véritables labos où s’invente une nouvelle façon de dîner, redessinant sans cesse la topographie de l’apéritif et de la gastronomie : petites assiettes ciselées comme des grands plats, casting de vigneron(ne)s toujours plus inédits
et ambiance subtilement punk. Mais que reste-t-il
aux restaurants ?
paris
Pirate des vins nat’, Oliver Lomeli, expatrié mexicain et ouvreur de bars
à vin en série, a encore squatté fort. Son dernier QG en date, posé sur
les hauteurs de Ménilmontant,
coche toutes les cases du cool.
Une décoration brute de décoffrage,
un taulier avec un cœur gros comme ça (Fabrice Mansouri, déjà croisé à la Cave à Michel), une sélection de domaines allemands nature jamais vus ailleurs, et une platine vinyle à dispo. Brillant !
Buvette Chambre Noire
Accoudé au mini-comptoir de la salle en souplex, pierre grattée et appliques 70’s, on fourchette les accortes petites assiettes du chef Julian Avila, accompagnées des crus nature choisis par le sommelier Mathieu Guérin. Pas de doute : avec cette nouvelle adresse qui s’ajoute à la famille des Becs Parisiens, Saint-Germain-des-Prés se replace sur la carte des bars à vin.
Grain(s)
Soyons francs, la turbo-touristique place du Tertre n’est pas dans le top des lieux favoris des Parisiens. Mais Chez Eugène pourrait changer la donne. Ses atouts : une immense terrasse en or, une équipe trop sympa menée par Jonas Seignovert, des assiettes sourcées avec sérieux et surtout une carte des vins XXL – un bottin de plus de 600 références nature (précieusement gardées dans une cave de l’autre côté de la place) à prix bien tenus pour de telles coordonnées GPS.
Chez
Eugène
Dans ce coin de 18e un peu oublié de la hype, Louis Bruneteau, qui a déjà Stéréo, et l’architecte Jean-Baptiste Andrau ont ouvert cette classieuse adresse audiophile. Au menu, un cadre biodesign qui claque, une collec d’enceintes pour une acoustique impec et des petites assiettes de saison assurées par le chef Cherki Slimani. On les fait couler avec une sélection de vins vivants et de disques mixés par les DJ invités.
Superflu
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L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ,
À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
En partenariat avec Pernod Ricard
pour le prix du Meilleur bar responsable
meilleur
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Avant, un bar à vin, c’était simple : un patron à moustache, une collection d’étiquettes en lettres gothiques, une planche de charcuterie, et le tour était joué. Mais au tournant du millénaire, ces lieux se sont transformés en véritables labos où s’invente une nouvelle façon de dîner, redessinant sans cesse la topographie de l’apéritif et de la gastronomie : petites assiettes ciselées comme des grands plats, casting de vigneron(ne)s toujours plus inédits et ambiance subtilement punk. Mais que reste-t-il aux restaurants ?
Pirate des vins nat’, Oliver Lomeli, expatrié mexicain et ouvreur de bars
à vin en série, a encore squatté fort.
Son dernier QG en date, posé sur les hauteurs de Ménilmontant, coche toutes les cases du cool. Une décoration brute de décoffrage,
un taulier avec un cœur gros comme ça (Fabrice Mansouri, déjà croisé
à la Cave à Michel), une sélection de domaines allemands nature jamais vus ailleurs, et une platine vinyle à dispo. Brillant !
Buvette Chambre Noire
Accoudé au mini-comptoir de la salle en souplex, pierre grattée et appliques 70’s, on fourchette les accortes petites assiettes du chef Julian Avila, accompagnées des crus nature choisis par le sommelier Mathieu Guérin. Pas de doute : avec cette nouvelle adresse qui s’ajoute à la famille des Becs Parisiens, Saint-Germain-des-Prés se replace sur la carte des bars à vin.
Grain(s)
Dans ce coin de 18e un peu oublié de la hype, Louis Bruneteau, qui a déjà Stéréo, et l’architecte Jean-Baptiste Andrau ont ouvert cette classieuse adresse audiophile. Au menu, un cadre biodesign qui claque, une collec d’enceintes pour une acoustique impec et des petites assiettes de saison assurées par le chef Cherki Slimani. On les fait couler avec une sélection de vins vivants et de disques mixés par les DJ invités.
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Soyons francs, la turbo-touristique place du Tertre n’est pas dans le top des lieux favoris des Parisiens. Mais Chez Eugène pourrait changer la donne. Ses atouts : une immense terrasse en or, une équipe trop sympa menée par Jonas Seignovert, des assiettes sourcées avec sérieux et surtout
une carte des vins XXL – un bottin de
plus de 600 références nature (précieusement gardées dans une cave de l’autre côté de la place) à prix bien tenus pour de telles coordonnées GPS.
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